Prendre des vacances, c’est bien. Décrocher pendant ses congés, c’est mieux. Et partir en voilier, ça aide ! Nos skippers professionnels sont là pour en témoigner : la mer facilite la déconnexion. Au fil de l’eau et au gré du vent, la navigation à la voile impose un rythme différent. Inutile de résister : le large vous emporte loin du monde. Irrémédiablement.
Alors où aller pour s’évader vraiment ? Certaines escales invitent plus naturellement que d’autres au lâcher-prise. Pour les connaître, nous avons demandé l’avis de quatre skippers professionnels. Ils nous ont donné leurs destinations favorites pour déconnecter. L’une est lointaine, l’autre près d’ici, et la dernière ? Elle est tout proche des côtes françaises, et pourtant tellement dépaysante. Bienvenue aux Glénan !
Une escale aux Glénan pour déconnecter en vacances plus facilement
Inutile d’aller chercher au bout du monde ce que l’on peut trouver à la porte de chez soi. A une quinzaine de kilomètres des côtes françaises, l’archipel des Glénan ressemble… à une anomalie. « Ce sont les Antilles de la métropole »
, s’émerveille Jean, skipper professionnel en Bretagne.
Des îlots en cercle aux plages de sable blanc, égrainés autour d’une mer aux tons bleu-vert : cet endroit enchanteur est souvent comparé à un lagon. Pourtant ici, aucune trace de corail. C’est la disposition en ellipse si caractéristique des Glénan qui forme une barrière naturelle. A l’intérieur de ce périmètre rocheux, les eaux de l’Atlantique s’écoulent paisiblement. L’océan prend alors des allures de mer intérieure. On l’appelle même « la Chambre », du côté de l’île Saint-Nicolas.
Une escale aux Glénan pour se dépayser
Pour Jean, aucun doute : une escale aux Glénan aide à déconnecter en vacances. Ces îles ont pour elles d’être à la fois déroutantes de beauté et accessibles facilement du Finistère :
Les Glénan sont magiques. Les couleurs de la mer sont particulières, avec des tons turquoise. Et les plages sont grandes, avec un sable fin et très clair. On a vraiment l’impression d’être ailleurs.
Ce dépaysement a aussi séduit un autre de nos témoins. Basé à Bénodet, Eric, skipper pro lui aussi, navigue dans ces îles bretonnes depuis des années. Même après tout ce temps, elles sont toujours, à ses yeux, un lieu « impressionnant »
à parcourir en voilier.
Il est assez facile de déconnecter lors d’une escale aux Glénan, tant cet endroit est vraiment particulier. L’environnement y est superbe et surprenant.
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Une escale aux Glénan pour se rapprocher de la nature
Car l’archipel ne ravit pas seulement les hommes. Il est aussi un havre de paix pour les animaux marins. Le site est classé Natura 2000. De quoi rendre l’expérience d’une croisière aux Glénan encore plus exceptionnelle, pour Jean :
La faune est remarquable. On peut, par exemple, observer des requins pèlerins dans les eaux des Glénan. Ils viennent se délecter du plancton des environs. Les îles abritent aussi une importante végétation endémique.
La perle de ces plantes natives est sans aucun doute la narcisse des Glénan. Cette fleur unique ne pousse nulle part ailleurs. Un temps menacée d’extinction, elle est aujourd’hui protégée, au sein d’une réserve naturelle, sur Saint-Nicolas.
D’ailleurs, sur tout l’archipel, l’homme est prié de ne laisser derrière lui que l’empreinte de ses pas. Les visiteurs sont notamment invités à ramener leurs déchets avec eux sur le continent. Ils doivent aussi penser à prendre de quoi se désaltérer : aucun réseau d’eau potable n’existe sur le territoire insulaire. Le camping est également interdit. Ici, le respect de la nature et de la mer sont des règles de vie élémentaires.
Une escale aux Glénan, oui, mais plutôt à l’écart de Saint-Nicolas
Des îles aussi splendides, forcément, ça ne passe pas inaperçu. En été et le week-end, l’archipel est quelque peu victime de son succès. S’il fallait trouver un inconvénient aux Glénan, ce serait bien celui-là. Les Finistériens aiment venir s’y ressourcer, les estivants veulent en profiter. L’école de voile et le Centre international de plongée, installés sur place, sont également très réputés et attirent du monde. Mais le public n’est, en réalité, accueilli que sur Saint-Nicolas. C’est ici que les navettes débarquent leur flot de passagers. Ce qui vous laisse une bonne dizaine d’autres îles à explorer tranquillement en voilier !
Votre escale aux Glénan pourrait donc vous amener du côté de l’île aux Moutons, au nord, ou bien sur Guiriden, banc de sable immergé au milieu du lagon. Notre skipper Eric vous conseillerait plutôt Penfret, un peu plus isolé, à l’est. Mais de cela, il vous en parlera un peu plus tard sur le blog En Vogue : Penfret est en effet son escale préférée aux Glénan !
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